Site magnifique entre la Balme et la Saône, la parcelle de l’îlot 8 est fortement caractérisée par sa géographie. Près des berges, le relief est présent sur le site et induit la géométrie du bâtiment et des voies qui le bordent.
Le siège de Nexity-Lyon est implanté dans le quartier de l’Industrie, entre les collines de la Balme et les rives de la Saône.
Pour rentrer dans les limites de sa parcelle et offrir un maximum de linéaire, le volume se plie et ondoie.
Les différents méandres de sa silhouette produisent un mouvement, alternant pleins et vides, convexité et concavité, jardins et terrasses.
Ce lien étroit entre nature et architecture est devenu aujourd’hui essentiel pour tout espace de travail contemporain.
Ses façades sont composées d’une structure métallique formée de réglets verticaux qui ordonnent et rythment les pliages.
Leur couleur cuivre s’inspire de l’héritage industriel du quartier, et la palette chromatique du faisceau ferroviaire qui lui fait face.
L’architecture doit être au service des usages.
Dans l’équation à résoudre que constitue tout projet, les paramètres en jeu sont multiples. Si le site, l’orientation de la parcelle, induisent fortement la conception, le programme et la nature des usages constituent la raison même de l’édifice.
Un bâtiment de bureaux c’est avant tout une architecture du quotidien. A ce titre la valeur ajoutée de l’architecture ne peut être qu’au service des usages.
Les espaces de travail s’ils restent normés par la flexibilité attendue et les impératifs commerciaux se doivent pour autant d’évoluer, de la même manière que les modes de travail se transforment.
L’effet Google campus ajouté à l’arrivée de nouvelles générations tendent à faire évoluer ces espaces vers une recherche de qualité de vie accrue dans l’espace du travail.
En réponse à cela nous proposons pour ce bâtiment 2.0, tout à la fois des espaces de travail flexibles et standardisés, mais aussi des lieux fortement caractérisés qui sont autant de tiers lieux ou travailler se conjugue au pluriel.
Dès les halls d’entrée, les doubles hauteurs généreuses autorisent des transparences vers les cœurs d’ilot depuis l’espace urbain, des espaces de cafeteria en position centrale, accessibles depuis les deux lots de bureaux accueil collaborateurs et visiteurs.
Dans la césure du hall sud, le pont habité s’ouvre sur le palier d’arrivé des ascenseurs et offre des vues sur les transparences du quartier tout en offrant la possibilité d’une réunion informelle autour d’un café.
Depuis cet espace, nous accédons aux traboules verticales.
Véritable parcours alternatif aux circulations intérieures et ascenseurs, ce réseau de passerelles et d’escalier relie toutes les terrasses du bâtiment entre elles et autorisent de longues déambulations extérieures propice à la réflexion, mais aussi aux économies d’énergie et à la santé.
Sous les combles, ce sont les canuts. Espace de double hauteur atypique, c’est le lieu de l’extraordinaire. En usage VIP pour une salle de réunion ou en open space équipé d’une mezzanine complémentaire, ces quatre espaces sont des lieux adaptables aux usages les plus créatifs.
Les terrasses enfin, en rooftop de l’édifice, sont le lieu par excellence de ce bâtiment paysage. Thématisé suivant leur usage, ce sont des espaces de recréation créatives. Elles sont thématisées suivant leur orientation et peuvent recevoir à ce titre des serres, pergola, tonnelles ou autre abri qui seront autant de lieux de travail complémentaires pour des réunions improvisées ou des pauses déjeunées entre collaborateurs. Suivant leurs orientations ces sols en pente accueillent un solarium, un amphithéâtre contemplatif face à la Balme, un belvédère face à la Saône.
Photographie : Sergio Grazia