Projet nominé à l’Equerre d’Argent 2006 – Premier immeuble tertiaire en France à recevoir en 2005 la certification Haute Qualité Environnementale.
Situé à Aubervilliers, en proche banlieue parisienne, le Bâtiment 270 s’inscrit dans un vaste territoire en pleine mutation qui accueillait jusqu’aux années 70, de nombreux entrepôts de stockage.
Le 270 devait être la première pièce programmatique et architecturale annonçant le renouveau économique et une nouvelle identité, plus écologique, du secteur.
Pour y parvenir, il était nécessaire non seulement de rechercher des technologies plus durables mais également de questionner les modèles et l’esthétique des immeubles tertiaires standards.
L’édifice se présente comme un plot, un volume prismatique de briques, sculpté, qui rend à la fois hommage au patrimoine architectural du lieu et interroge le mur rideau, comme référence incontournable.
Depuis l’extérieur, leurs excroissances chromatiques rappellent l’art cinétique, Vasarely, Rafael Soto, elles révèlent des volumes variés et changeants au gré du déplacement du corps.
La nuit chaque fenêtre dégage son propre éclairage, sa propre couleur, l’édifice se fait lampion, un repère de lumière et de couleur dans un vaste territoire aux Portes de Paris.
Ce bâtiment a été le premier immeuble tertiaire, en France, à recevoir en 2005 la certification, Haute Qualité Environnementale.
Les façades sont pleines, massives, percées et colonisées par une multitude de baies vitrées, aux dimensions et aux saillies multiples, comme autant de tiroirs en débord.
Depuis l’intérieur, ces oriels prolongent l’espace, leurs embrasures colorées jouent avec la lumière réfléchie, et génèrent des situations ou des ambiances particulières dans les bureaux.
Photographie : Ruault – Fougerol – Testelin