EcoQuartier

Venise, Amsterdam, Bruges … Une ville sur l’eau revêt toujours un caractère poétique, qui convoque narration, imaginaire, et rêverie. Ici l’insularité procure un sentiment particulier de différence et de privilège.

Habiter une île, c’est aussi percevoir clairement ses contours, les limites d’un territoire identifié auquel on appartient.


C’est enfin une intériorité forte : la circulation automobile y est réduite, les bruits de la ville sont lointains, les accès sont comptés, pour s’y rendre il faut en connaître les portes.

Ce projet d’urbanisme est traversé par un rapport singulier au territoire et à l’insularité. La qualité des espaces publics est renforcée par des liaisons est-ouest, d’une rive à l’autre, et par une échelle de bâti dégressive du Nord au Sud pour un ensoleillement maximal.


Seule trace des anciens entrepôts des galeries Lafayette, le bâtiment silo intègre en son sein des logements mais aussi un parking. Tête de proue de l’écoquartier, il accueille les stationnements de la résidence et de l’ensemble du secteur.
Singularité programmatique : chaque usager du bâtiment possède un parking directement connecté à son étage.

La gestion des eaux est une problématique forte du projet.
La pleine terre a été maximisée et des noues intégrées pour atteindre une autonomie quasi complète en matière d’eaux pluviales.


Le développement des liaisons douces et la piétonnisation de la totalité du site sont les traits saillants du projet. La prolongation de la promenade le long du Quai du Moulin et d’une autre liaison douce qui relie la mairie complète le dispositif et la mise en place des thèmes de l’écoquartier.

Concours
2010