Le bâtiment de bureaux situé à l’angle de la rue Boileau et de la rue Bourbon se déploie sur une épaisseur de dix-huit mètres. Le ruban qu’il constitue se plie à l’angle des deux rues. Une césure dans son gabarit rappelle en échos les failles développées à l’échelle de l’îlot. Cette rupture permet depuis les logements de dégager des vues sur une terrasse végétalisée.
L’ensemble du bâtiment est traité en aluminium anodisé naturel ou laqué blanc brillant. Cette peau qui protège l’isolation extérieure est traitée en parfaite continuité de la toiture qui se plie sur le linéaire de la façade. La continuité résultante donne à l’ensemble un aspect sculptural.
Au rez-de-chaussée, le hall crée une ouverture sur la rue Boileau. Elle s’articule avec la césure verticale pour soulever l’édifice et rendre évident son accès. L’ensemble des cadres et châssis sont laqués en brun, de même que les failles et césures verticales.
A la manière d’un bloc dont l’écorce protègerait la pulpe, cette couleur brune apparait dès lors que le monolithe est ouvert. Les bureaux en attique accusent un retrait dégageant des terrasses protégées par la toiture continue. La modénature régulière des percements met en relief, par contraste, les variations géométriques du volume.
