Bureaux, logements & hôtel

Difficile d’imaginer la force de transformation. Et pourtant, à la manière des villes de l’ouest américain au XIXème siècle, la gare est ici et la ville se constitue autour d’elle.


Libéré de toute mitoyenneté, le site s’oriente sur les axes urbains qui le structurent, tout en offrant des vues sur des éléments du paysage lointain : la tour Pleyel, la Seine ou encore la tour de la mairie de Gennevilliers.

La recherche d’une forte densité associée à la contrainte majeure de la présence de la gare et du tunnel du métro, nous ont conduit à mettre en place dès les premières esquisses, des objectifs précis à atteindre et une stratégie pour y parvenir.

Articuler les différentes échelles du lieu (échelle basse de la gare, verticalité des volumes bâtis à construire)

Assurer une juste présence de la gare par rapport à l’édifice de bureaux.

Tenir le carrefour, par un bâtiment présent dans la ville par son rapport au sol et son rapport au ciel, au proche et au lointain.

Traiter les rez-de-chaussée dans en continuité visuelle entre l’intérieur et l’extérieur afin d’offrir au piéton, une transparence et un échange qui valorise l’espace urbain.

Fort de ces principes, l’îlot B est constitué de trois entités, correspondant aux trois programmes proposés, bureaux, logement, hôtel.
 
Au sud le volume des bureaux s’élève en figure de proue sur l’Avenue de la Redoute, amorçant ainsi un appel fort depuis le paysage lointain.
Chaque plateau de bureaux se décale, se déhanche, engendrant une volumétrie riche, faites d’un empilement volumétrique.
 

Les trois bâtiments constituant l’îlot B, autour de la station de métro d’Asnières Les Courtilles, expriment un air de famille commun sans se départir de leur singularité. Les textures, les matières, les volumétries, glissent ainsi d’un bâtiment à l’autre. Les articulations permettent ainsi d’adapter le dessin et la texture des façades aux différents programmes tout en créant un ensemble indissociable et cohérent.
Ce gène commun à l’ensemble des programmes, s’exprime dans un travail sur la texture et le layage. Qu’il soit en béton ou en métal, celui-ci constitue la texture de ces bâtiments, la matière qui accrochera la lumière.


A la manière des tableaux de Pierre Soulages, les façades des bâtiments captent la lumière dans les replis du métal ou du béton texturé, offrant un bâtiment impressionniste et changeant.

Photographie : Sergio Grazia

Livraison
2022
Surface
12 300  m² (logements: 6 200 m² / hôtel: 2 500 m² / bureaux: 2 600 m² / commerces: 1000 m²)
Coût
27,8 M€ H.T.