Un origami d’acier côté périphérique et une treille végétalisée côté ville : un double visage pour un programme exclusivement tertiaire.
La volumétrie de ce bâtiment de bureaux articule les échelles et permet le passage du R+7 face au périphérique au R+2 en cœur de quartier.
Au rez-de-chaussée, il occupe la totalité de la parcelle, à l’exception d’une venelle de cinq mètres en limite séparative du bâtiment voisin, pour ensuite se développer en retrait en R+7.
Cette transition douce est mise en valeur par la différentiation dans le traitement des façades.
La façade nord est constituée d’une texture uniforme faite de châssis juxtaposés, une peau qui, par la démultiplication d’un module, renvoie à une impression de grande échelle.
A contrario, la façade sud est constituée de balcons filants équipés de treilles végétalisées.
La stratification opérée par la superposition des balcons, la présence du végétal et l’épannelage du bâtiment traduisent une domesticité et un rapport du bâtiment à son contexte qui contrastent avec l’autre façade.
Au Nord, le prisme chatoyant au soleil levant et couchant assure ainsi tout à la fois la fonction de repère urbain depuis le périphérique, tout en articulant les échelles du lieu.
Seule interruption à rez-de-chaussée, le hall se situe dans l’angle du bâtiment, accentuant l’identité forte depuis le périphérique.
Photographie : Sergio Grazia