ESTEREL CÔTE D’AZUR

Construction du Siège de la Communauté d’Agglomération

Une Bastide commune, un repère dans la ville.

La construction du futur hôtel de l’agglomération d’Esterel Côte d’Azur Agglomération nécessite la prise en compte de plusieurs paramètres essentiels à la réussite de l’opération.
Il y a, tout d’abord, l’image de l’institution et la fonction de repère que les bâtiments publics assument dans la ville. Sa visibilité et son identité deviennent donc des enjeux prioritaires.Il y a, ensuite, la question de l’impact visuel sur le voisinage et la relation au contexte et au tissu urbain. Ce dernier est discontinu et varié, caractérisé par la présence de logements collectifs, de lotissements juxtaposés les uns aux autres, et d’équipements sportifs tels que le palais de sport Jean François Krakowski et le terrain de rugby ; le tout dans un paysage remarquable, au pied des montagnes de l’Esterel.

Viennent, également, les enjeux fonctionnels propres à un bâtiment contemporain qui se doit d’offrir des espaces de travail de qualité, dynamiques, flexibles, faciles d’entretien et pérennes. Nous proposons d’implanter, au sein d’un véritable parc urbain paysagé, un bâtiment compact et unitaire centré autour d’un patio généreux. Un jalon urbain sobre inspiré par la Domus romaine, Une bastide commune qui mêle l’image évidente d’une institution à celle plus domestique de la villa romaine. Capable d’afficher son identité sans être ostentatoire. Il s’agit d’une fusion entre une architecture classique, notamment visible dans le traitement des façades très minérales et des toitures en tuiles, et celle plus contemporaine, d’un bâtiment tertiaire adapté aux nouveaux modes de travail.

Le projet puise sa source architecturale dans son environnement immédiat. Au sud sa façade s’incurve en écho à la présence du palais des sports auquel il emprunte son péristyle. Sa toiture unificatrice fait référence au tissus pavillonnaire tout proche. Sa matérialité est ancrée dans son contexte, béton teinté et enduits de terre naturelle rappelle les teintes du massif de l’Esterel tout proche. Le parvis d’accès traverse la parcelle permettant de connecter le site de toute part. Le projet puise sa source architecturale dans son environnement immédiat.

Au sud sa façade s’incurve en écho à la présence du palais des sports auquel il emprunte son péristyle. Sa toiture unificatrice fait référence au tissus pavillonnaire tout proche. Sa matérialité est ancrée dans son contexte, béton teinté et enduits de terre naturelle rappelle les teintes du massif de l’Esterel tout proche. Le parvis d’accès traverse la parcelle permettant de connecter le site de toute part. Son accès principal, résolument tournée vers la ville, offre une belle lisibilité à l’ensemble du bâtiment en le plaçant dans la perspective du grand paysage. Au nord, le parking accessible depuis l’avenue Theodore Rivière est largement arboré, en liaison avec l’importante végétation qui longe le Pédégal.

L’ensemble du parc tire parti de la topographie pour capter les eaux de ruissèlements de noues en noues jusqu’au bassin d’orage situé au sud et permet ainsi d’absorber les épisodes de pluies diluviennes. Depuis le parvis, la séquence d’accès articule le privé et le public. Accès à la salle communautaire et aux différents services pour les usagers extérieurs, espace de travail convivial et collaboratif pour le personnel.

Architecture bioclimatique par nature, notre proposition conjugue une fonctionnalité maximale et un confort climatique simple et pragmatique au service des usagers. La bastide commune, c’est ainsi une maisonnée où les espaces de travail sont pensés comme des espaces collaboratifs, mêlant l’intérieur et l’extérieur, la ventilation, la recherche d’inertie thermique au travers de lieux repérables. Les terrasses extérieures sont ombragées, l’organisation en patio protège des vents tout en permettant une bonne ventilation naturelle. Les façades exposées sont protégées du soleil par des coursives et débords de toiture.
Le projet propose de traiter les espaces de travail comme des espaces de vie à la recherche d’une forme de domesticités, alternant « open space » et bureaux fermés. Ici, pas de couloirs, mais de larges lieux d’échange. Les circulations verticales sont éclairées naturellement et connectent visuellement les services entre eux au moyen de percées visuelles généreuse. Travailler ensemble c’est ici, habiter la même maison, partager un même espace au service du public.

Concours
2023
Surface
5 314 m²
Coût
13.9 M€ HT
Éco-conception
,
Paysagiste
Merci Raymond