Entre les logements et la résidence hôtelière, au-dessus du tunnel de la ligne 13, un jardin paysagé, permet à chaque programme de prendre de belles vues, tout en dégageant les vues existantes des bureaux de la RATP. Ce jardin représente le vide nécessaire à l’articulation entre les différents programmes.
Au Sud Est, la résidence hôtelière constitue l’autre signal fort permettant de tenir le carrefour et de donner une forme cohérente à l’ensemble de l’îlot.
Son élancement fait écho à celui des bureaux. Cousine du bâtiment de bureaux, la résidence hôtelière reprend le principe d’empilement des plateaux, suivant les trames de hauteur d’étage propre à ce programme.
L’acrotère de la terrasse technique supérieur est travaillé en couronnement permettant de dissimuler les équipements techniques, tout en assumant un rapport au ciel particulier distinguant ainsi la résidence hôtelière, comme un signal fort dans le quartier.
Entre les logements et la résidence hôtelière, au-dessus du tunnel de la ligne 13, un jardin paysagé, permet à chaque programme de prendre de belles vues, tout en dégageant les vues existantes des bureaux de la RATP. Ce jardin représente le vide nécessaire à l’articulation entre les différents programmes. Ce vide est tout autant perceptible et nécessaire à l’échelle du piéton qu’à l’échelle du grand paysage, dégageant ainsi des vues entre les bâtiments, vers le lointain.
Les trois bâtiments constituant l’îlot B, autour de la station de métro d’Asnières Les Courtilles, expriment un air de famille commun sans se départir de leur singularité. Les textures, les matières, les volumétries, glissent ainsi d’un bâtiment à l’autre. Les articulations permettent ainsi d’adapter le dessin et la texture des façades aux différents programmes tout en créant un ensemble indissociable et cohérent.
Ce gène commun à l’ensemble des programmes, s’exprime dans un travail sur la texture et le layage. Qu’il soit en béton ou en métal, celui-ci constitue la texture de ces bâtiments, la matière qui accrochera la lumière.
Sur le même principe que les bureaux, la résidence hôtelière se développe sous la forme d’une pile de plateaux enchâssée sur un corps principal.
Les plateaux sont matérialisés par le même métal que celui des bureaux. Nervurés et brillant, il accroche la lumière dans le scintillement. Le corps du bâtiment est quant à lui traité en bardage de métal sombre. Les percements des chambres et des salles de bain, s’accrochent tantôt au linteau, tantôt à l’allège, créant ainsi une composition musicale.
L’ensemble, par sa volumétrie, prend un caractère élégant et élancé dans lequel le traitement du couronnement prend tout son sens.
Largement vitrées, Les chambres offrent de belles vues sur la ville à la manière comme un abris perché dans le ciel d’Asnières.
Photographie : Sergio Grazia