LA FORGE

Aménagement du centre-ville de Saint-Grégoire

Le plan guide comme manifeste.

Un cœur de ville en renouveau
Après beaucoup de réflexions et de concertation, Saint-Grégoire s’apprête à transformer son centre.
Avec La Forge, la ville engage une métamorphose douce et ambitieuse : celle d’un cœur végétalisé, commerçant et apaisé.
Porté par la Ville et conçu par l’agence, ce plan guide vise à reconnecter les usages et à faire battre, à nouveau, le cœur urbain grégorien.

Un projet par et pour les usages
Comment circuler, se retrouver, s’arrêter ou jouer ?
Chaque geste d’aménagement répond à ces questions concrètes.
Le projet redessine les parcours piétons, équilibre les mobilités douces et les accès, et intègre une grande place polyvalente capable d’accueillir marchés, terrasses ou événements.
Au centre, un pavillon public modulable et ouvert sur la vie associative et culturelle deviendra le cœur vivant de ce nouvel espace partagé.

Le plan guide comme manifeste
Pour Jean-Pierre Lévêque, architecte urbaniste associé de l’agence, « le plan guide est un outil d’écoute et de projection ».
Ici, il structure la requalification autour de deux changements majeurs : renforcer le caractère commerçant et créer une canopée urbaine dense, véritable trame verte et ombragée.
Exit le centre commercial minéral : place à une Forge vivante, respirante, où chaque arbre devient un repère, chaque passage une invitation à flâner.

Architecture de la continuité
Le plan guide tisse des liens entre les quartiers environnants : rue Milon, Duchesse Anne, Blavet.
Les bâtiments s’alignent sur les hauteurs du tissu urbain existant, garantissant une transition douce.
« On a dessiné la place à partir des chemins du désir », souligne Jean-Pierre Lévêque, évoquant ces tracés spon- tanés des habitants.
Ici, l’urbanisme devient sensible : il épouse la topographie, respecte la mémoire et s’inscrit dans une continuité paysagère.

Une écologie de la ville
Avec ses 10 720 m² de pleine terre et un indice de canopée de 35 %, La Forge s’affirme comme un modèle d’urba- nisme durable.
Fossés à ciel ouvert, essences locales, matériaux naturels, toitures végétalisées : chaque strate végétale participe à la régulation climatique et à la biodiversité.
« Aujourd’hui, c’est l’environnement qui pousse notre crayon », rappelle l’architecte – affirmation forte d’une approche qui conjugue esthétique et écologie.