Maison Saint-François-de-Sales

Une silhouette sculptée en origami, repère dans le quartier.

Par son échelle et sa position, la pastorale est un élément d’articulation urbain essentiel entre l’îlot et l’espace public ; par sa silhouette sculptée en origami, elle constitue également un objet architectural identifiable, un repère dans le quartier.

Le bâtiment est conçu comme un volume-ruban qui s’enroule autour d’un patio central en bois, qui se dresse pour former le clocher.

L’enveloppe de zinc recouvre la totalité de l’édifice et donne l’unité à l’ensemble, seuls, quelques scarifications des parois de façades, comme une œuvre de Lucio Fontana, filtrent la lumière et cadrent les vues.

Leurs embrasures en creux des baies, sont marquées par un revêtement de bois ou d’acier miroir. 

L’accès principal est formé par un retrait, un repli de l’origami, les portes de bois et les châssis vitrés qui les accompagnent, signalent l’entrée sans affaiblir l’unité. 

A l’intérieur, un grand panneau vitré oriente et cadre la vue sur le patio central ; une grande partie de la nef est recouverte d’un lattis de bois qui masque également la présence des lanterneaux de la toiture.

Une lumière de sous-bois pénètre abondamment dans la chapelle mais sa source en est occultée, rendant l’atmosphère plus magique. Ce dispositif architectural, magnifie les jeux de lumière et révèle les volumes et la beauté des matériaux bruts. Quel élément, autre que la lumière est le plus propice pour révéler ou exprimer le sacré et le mystère ?

Livraison
2014
Surface
1 000 m²
Coût
3,12 M€ H.T.
Paysagiste
JM Rameau